Confession inavouables

C’est fait.

Enfin. Elle est là, allongée entre les coussins du sofa, les yeux grand ouverts et me fixe de son regard désormais éteint. Elle a les mains attachées et ce cordon de fer que lui avais passé autour du cou pour mieux faciliter ma sinistre besogne. Je l’ai étranglée en serrant très fort jusqu’à ce que je ne sente plus les veines palpiter dans son cou.

Mon cœur battait à tout rompre à mesure que je pouvais sentir sa respiration s’amenuiser. J’étais à ce point excité que je serrais davantage tout en baisant ses lèvres qui commençaient à bleuir. Puis, quand elle a expiré son dernier souffle, je me suis relevé et j’ai contemplé mon œuvre.

Diable ! Elle paraissait encore plus vivante morte.

Et là, pris d’une pulsion morbide et incontrôlable, je lui ai arraché ses vêtements et ôté les miens et je me suis mis à la besogner. Je laissais aller et venir ma verge au fond de ce vagin mort et lorsque j’ai joui, j’ai ressenti comme un vague de chaleur m’envahir.

Je suis un malade, un fou et un meurtrier.
La société des hommes m’a déjà jugé.
Je ne suis qu’un monstre à visage humain.

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