Le vent de la fronde

Ils voudraient nous faire marcher droit
Avec leurs règlements et leurs lois,
Ils voudraient nous voir obéir sans discussion
Le petit doigt sur la couture du pantalon.

Ils se croient n'importe quoi,
Seigneurs ou rois,
Alors qu'ils ont été élus par le peuple souverain
Et c'est à eux, pas à nous, de venir nous manger dans la main.

Mais qu'ils sachent, ces messieurs que l'on dit grands,
Que leur autorité ne durera pas éternellement
Et que leurs jours sont comptés
Le peuple, bientôt, reprendra sa liberté.

Et ils deviendront nos chiens, nos laquais,
Ce sera nous qui donneront les coups de fouet
Tremblez, puissants orgueilleux du monde,
Le peuple est en colère et la révolte gronde.

(> Ce sera nous qui donnerons) P'tite coquille...

Puisses-tu dire vrai !
En tous cas, je ressens la même chose que toi depuis longtemps.
Nous sommes d'autant plus désabusés que nous y croyions et que nous avons milité, chacun de notre côté, avec toute notre sincérité, notre bonne foi, et un espoir pour une société meilleure !
Ils ont bafoué notre Devise Nationale !

» Contre le vent (G. Fleurdelune)
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