Contre le vent (G. Fleurdelune)

Entre les couloirs du temps et ceux de ma vie,
Sillonnent les souvenirs furtifs de ma jeunesse ;
Des images inachevées, effacées et de longues phrases,
Des phrases interminables à jamais restées en suspens ;
Je n'ose regarder en arrière vers les profondeurs
Ce passé désormais éteint,
Là où gît ma vie en lettres de larmes et de sang,

Je me souviens avoir pleuré, avoir ri, avoir souffert, et aimé ;
Je me souviens de ces moments de rêve et de profonde tristesse ;
Je me souviens et je soupire,
Je pense à mes premiers pas parcourus en ce monde,
Je me souviens de ces murs qui vibraient sous mes mains moites,
Et de l'air que l'on y respirait,
Que c'est déjà loin, tout ça, très loin,
Derrière moi, je n'ose à peine regarder en arrière ;

Je vois encore des visages qui me sourient,
Je vois des regards, et des silences,
De profonds silences...

Comme un requiem, le vent me chante ma dernière valse,
Et les ombres me pénètrent, l'angoisse me saisit ;
Mon nom s'inscrit sur des voiles de ténèbres
Comme un navire dans la tempête,
Le vent souffle encore de sa voix monocorde,

Et je marche encore,
La main sur le cœur et les yeux fixés sur l'horizon
Parce que l'appel du destin est plus fort
Ainsi va la vie, et le temps,.

Gimdolf_Fleurdelune.

T'as pas l'air de péter la forme ce soir ...

Ungern a écrit:: T'as pas l'air de péter la forme ce soir ...

Au contraire.

Tu vas te reproduire ?

Ungern a écrit:: Tu vas te reproduire ?

Euh... non.

Les écrits de Gimdolf pour certains datent de plusieurs années .
Evidemment, toi et la plupart n'avaient connu de Gimdolf que celui du MQ .
Or celui-ci n'est pas vraiment le bon .
D'où peut-être parfois des étonnements .
Très joli . Lyrique avec une pointe de flegme désespéré .