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Planète Culture & Vous
Forum crée le 6 novembre 2004 par Isis (Héra), Yasmine (Céline) et Gimdolf_Fleurdelune (Yann M.)Bienvenue à tous et bonne visite. Ou plutôt bon voyage.
Date d'inscription : 06/11/2004 Nombre de messages : 26045 Age : 57 Feuille de personnage Personnage historique préféré: Galilée Déteste: La pensée unique, la gauche intello-médiatique, François, Paul et les autres Aime: Les personnalités qui ont de l'esprit
Sujet: Le cinéma qu'on n'oublie pas Dim 30 Déc - 11:00
Il y a le Grand, celui de Série B et celui qui avec pas grand-chose a fait mouche .
Souvenir ...
Gimdolf_Fleurdelune Immortel-Fondateur
Date d'inscription : 06/11/2004 Nombre de messages : 81100 Age : 50 Localisation : Pays de Montbéliard
Feuille de personnage Personnage historique préféré: Châteaubriand Déteste: la méchanceté, l'hypocrisie, la médiocrité, le populisme et les cons Aime: l'histoire, la littérature, les voyages, la musique, le cinéma et la bière
Sujet: Re: Le cinéma qu'on n'oublie pas Mer 3 Juil - 11:17
TAXI DRIVER
Réalisateur : Martin SCORCESE. Avec dans les rôles-titres : Robert DE NIRO, Jodie FOSTER, Harvey KEITEL.
Sorti en salles le 2 juin 1976.
Ce film est basé sur l’expérience personnelle de Paul SHRADER, célèbre écrivain américain des années 70 qui, sans le sou, abandonné par sa femme, avait fini par sombrer dans l’alcoolisme. On peut aussi y voir une transposition de L’Étranger d’Albert CAMUS dans un contexte nord-américain. Soumis à des contraintes budgétaires, Martin Scorcese dut négocier avec ses acteurs pour qu’ils acceptent de voir rogner leurs salaires. Ainsi, Robert De Niro ne toucha que 35 000 dollars.
Le film fut réellement tourné dans les rues de New York entre juillet et août 1975. Pour l’occasion, Robert de Niro passa même sa licence de chauffeur de taxi.
Martin Scorcese y fit un caméo : on le voit apparaître en tant que client. On peut aussi l’apercevoir au détour d’un plan panoramique. La femme de Scorcese, Diahnne Abbot, y joue le rôle d’une ouvreuse de cinéma porno.
La musique du film est signée Bernard Hermann lequel décéda le soir de Noël 1975, quelques heures seulement après avoir terminé la B.O.
Gimdolf_Fleurdelune Immortel-Fondateur
Date d'inscription : 06/11/2004 Nombre de messages : 81100 Age : 50 Localisation : Pays de Montbéliard
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Sujet: Re: Le cinéma qu'on n'oublie pas Mer 8 Avr - 15:46
"La Passante du Sans-Souci"
"La Passante du Sans-Souci" de Jacques Rouffio (1982)
Avec Romy Schneider, Michel Piccoli, Helmut Griem, Mathieu Carrière. D'après l'oeuvre originale de Joseph Kessel.
L'histoire : 1981. Max Baumstein est président du Mouvement de solidarité internationale. Un jour, il rencontre l'ambassadeur du Paraguay et reconnaît Ruppert Von Leggaert, l'homme qui a séduit Elsa, la femme qui l'a élevé, et fait tuer son mari. Max décide de le supprimer.
Il s'agit là du dernier film de Romy Schneider et aussi le seul dont elle ait choisi à la fois le sujet et le réalisateur. En effet, à la lecture du roman de Kessel, elle avait pressenti que le rôle d'Elsa, chanteuse berlinoise déchirée par la folie des hommes, était fait pour elle. Le tournage, d'abord prévu en juin 1980, fut repoussé une première fois lorsque l'actrice fut admise à l'hôpital pour se faire retirer à rein. Il sera donc reporté en septembre. Mais, entre temps, le 5 juillet, c'est le drame : David, le fils unique de Romy Schneider, se tue. Elle est anéantie. Du coup, le film attendra. Jacques Rouffio attendra aussi car il était inconcevable de faire un tel film sans elle. Ce dernier film sera un peu comme une sombre épitaphe. Il y a dans cette histoire tout ce qui a fait sa vie : un enfant, de l'âge de David ; de l'action - et le tournage - se déroulant à Berlin, ville où elle aura vécu les années les plus heureuses de sa vie et où est né son fils. Et puis, le thème, rédempteur, d'une Allemande qui s'enfuit avec un petit orphelin juif pour échapper aux Nazis. Enfin, les désarrois de l'exil.
Il y a donc tout dans ce film. De la peur, du chagrin, de l'exil, de la fuite mais surtout du courage. Un courage admirable.
Dans des scènes déchirantes, on voit Romy serrer le petit garçon dans ses bras, l'embrasser en lui murmurant "mon amour". A se demander où elle trouvera encore la force de tels simulacres ? Epiée, entourée, protégée, Romy terminera son travail sans jamais se plaindre. Quelques mois avant que son fils ne se tue, elle lui avait donné à lire le scénario qui s'était exclamé : "Ça, maman, c'est ton prochain César !" Unique concession à sa souffrance, Romy avait insisté pour qu'au générique figure la mention : "A David et à son père."
Mais elle n'assista pas à la projection du film. Être la spectatrice de sa propre tragédie, c'était au-delà de ses forces...