Gimdolf_Fleurdelune Immortel-Fondateur
Date d'inscription : 06/11/2004 Nombre de messages : 81100 Age : 50 Localisation : Pays de Montbéliard
Feuille de personnage Personnage historique préféré: Châteaubriand Déteste: la méchanceté, l'hypocrisie, la médiocrité, le populisme et les cons Aime: l'histoire, la littérature, les voyages, la musique, le cinéma et la bière
| Sujet: ~ Le Silence est une Musique Intérieure ~ Lun 2 Jan - 7:59 | |
| S'échapper au pays des mots et du verbe, à chaque fois c'est un nouveau voyage. C'est pourquoi il est agréable de prendre la plume. Pour un quart d'heure ou quelques instants, par les mots, partir ailleurs. Évoquer ici des ailleurs, des univers, des mondes ; penser le monde. Ou simplement rêver. Par l'absurde, par l'imaginaire ; pour une seconde, la remplacer par l'éternité. Écrire pour masquer l'ennui. Pour oublier la morosité de la vie. Cette vie-prison qui vous enferme dans sa bulle, ne vous laissant aucun échappatoire, prisonnier des apparences, des préjugés et des conventions. On ne vit jamais pour soi-même. Mais toujours au travers des yeux des autres. Écrire nous rend libres. Les mots ont la saveur et le goût de la liberté par les images qu'ils suscitent dans notre cerveau. Quelques lignes et le tour est joué. Oubliés les soucis, les problèmes, le réel parfois trop pesant. Avec les mots, tout devient plus léger, plus lumineux et plus coloré. C'est comme une mélodie. Douce, suave et agréable. Celle-ci vous enchante et vous comble. Elle vous transporte ailleurs. Par l'écriture, les rêves deviennent tous accessibles. Certes, tous les rêves ne se réalisent pas - ou ne se réaliseront jamais - mais les avoir imaginés, les avoir, pour un temps, rendus possibles, c'est ce qui compte. Les plus beaux rêves sont ceux qui illuminent vos souvenirs. Même s'ils ne restent que des rêves. Surtout s'ils restent que des rêves. Dernière gorgée de café, la plume se repose sur le papier, le regard se détourne de l'écran et l'on revient à la réalité. Mais qu'importe la vie qui reprend ses droits lorsque l'on sait que, désormais, il suffira juste de revenir sur ce papier pour reprendre le cours de ses rêves.
Bon voyage. | |
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