Gimdolf_Fleurdelune Immortel-Fondateur
Date d'inscription : 06/11/2004 Nombre de messages : 81100 Age : 50 Localisation : Pays de Montbéliard
Feuille de personnage Personnage historique préféré: Châteaubriand Déteste: la méchanceté, l'hypocrisie, la médiocrité, le populisme et les cons Aime: l'histoire, la littérature, les voyages, la musique, le cinéma et la bière
| Sujet: Herbert MARCUSE Dim 4 Jan - 10:45 | |
| Jeunesse... quel avenir ? A travers les mouvements de 1968, à Berlin, à Rome, et surtout à Paris, s'exprima la pensée de ce philosophe et sociologue juif-allemand. Alliant la psychanalyse au marxisme, sa doctrine aboutit à la négation radicale de la société industrielle et de ses effets déshumanisés. Comme Freud ou Reich, Marcuse considère toute civilisation comme fondamentalement répressive. Partout, l'homme est devenu "animal à labeur", mais c'est en Occident que la répression s'exerce le plus fortement sur les individus et en particulier dans le domaine de la sexualité. Marcuse expose cette thèse dans " Eros et Civilisation" (1955). Notre civilisation "sur-répressive" est fondée sur le principe du rendement; elle est orientée vers le gain et la concurrence; le corps et l'esprit sont devenus les instruments du travail aliéné. Alors que la technique pourrait être utilisée pour la libération de l'homme, elle est devenue un moyen d'exploitation et conduit à "l'intensification de la servitude". Seule, resterait la voie de la violence, à qui veut échapper au processus fatal de la déshumanisation. " Le désespoir peut être le moteur d'une action politique efficace", dit Marcuse qui propose moins des solutions qu'il ne suggère une voie vers la révolte où le philosophe, le psychanalyste, l'artiste et l'étudiant ont leur rôle à jouer. | |
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