Le mot de Stendhal...

Le mot de Stendhal:

"D'ici à cinquante ans, il faudra refaire l'hïstoire de Napoléon tous les ans..."

Bert de Jong a écrit:: Le mot de Stendhal:

"D'ici à cinquante ans, il faudra refaire l'hïstoire de Napoléon tous les ans..."

Très intéressante citation, ami Bert. Sthendal entame son chef d'oeuvre, Le rouge et le noir par son unique protagoniste, Julien Sorel, lisant en cachette le mémorial de Sainte Hélène.

Julien rêvait de reconstituer dans un monde de restauration, l'ascenseur social napoléonien. Cela le mènera à l'ascenseur pour l'échafaud. La dernière image forte est celle de Mathilde de la mole enterrant la tête de son amant guillotiné.

Stendhal, a certainement une place éminente dans la bibliothèque d'un bonapartiste.

Amicalement à toi, Bert.

Vautrin.

Je te remercie, mon cher ami Vautrin. Un monde de restauration, l'ascenseur social napoléonien, comme indiqué dans les idées napoléoniennes et l'Extinction du paupérisme par Louis-Napoléon Bonaparte...

Stendhal (Beyle): présent à Waterloo...bonapartiste convaincu...

Amicalement à toi aussi, Vautrin.

Bert de Jong a écrit:: Je te remercie, mon cher ami Vautrin. Un monde de restauration, l'ascenseur social napoléonien, comme indiqué dans les idées napoléoniennes et l'Extinction du paupérisme par Louis-Napoléon Bonaparte...

Stendhal (Beyle): présent à Waterloo...bonapartiste convaincu...

Amicalement à toi aussi, Vautrin.

Mais oui, Bert de Jong, "Stendhal (Beyle), présent à Waterloo". Le Fabrice del Dongo de la chartreuse de Parme également. Cette information m'est précieuse, elle indique, que Fabrice et Stendhal ne font qu'un. Stendhal serait donc le héros/ narrateur de la "Chartreuse". Nous sommes ainsi très éloignés de la fiction balzacienne et très proches des romans sur le vif de Dostoïevski ou Malraux.

Tiens, c'est marrant, ce rapprochement entre un Stendhal bonapartiste et un Malraux gaulliste, non ?

Bien amicalement à toi, cher Bert.

Magyar.

J'aime beaucoup Stendhal, bien que je ne goûte guère le roman fleuve d'apprentissage, Le Rouge et le Noir ainsi que La Chartreuse de Parme restent des œuvres maîtresses dans la littérature française.

Néanmoins, Stendhal étant un homme hanté par la peur - comme souvent - de ne point finir son oeuvre avant sa mort, rédigeait ses écrits très rapidement, ce qui crée, notamment dans Le Rouge et le Noir quelques anacrhonismes et erreurs historiques du fait du manque de travail "scientifique" et "historique" en amont.

Maikattak a écrit:: J'aime beaucoup Stendhal, bien que je ne goûte guère le roman fleuve d'apprentissage, Le Rouge et le Noir ainsi que La Chartreuse de Parme restent des œuvres maîtresses dans la littérature française.

Néanmoins, Stendhal étant un homme hanté par la peur - comme souvent - de ne point finir son oeuvre avant sa mort, rédigeait ses écrits très rapidement, ce qui crée, notamment dans Le Rouge et le Noir quelques anacrhonismes et erreurs historiques du fait du manque de travail "scientifique" et "historique" en amont.

Tu as raison, Maïk. Pourtant, tu avances le "manque de travail scientifique et historique en amont".

Pour moi, il y a aussi la rapidité de l'écriture "sur le vif", ainsi que -mais tu l'as noté- cette crainte, qui hantait Stendhal de ne pas trouver le temps de finir son oeuvre avant sa mort. Là, nous sommes en aval de l'écriture.

Stendhal avait des problèmes circulatoires, d'hypertension artérielle, qui devaient l'emporter à la suite d'un dîner diplomatique trop riche.

Bien avant sa mort, à la suite d'un rapide coma, il écrivit son fameux "Je viens de me colleter avec le néant.

Bien amicalement, Maïk.

Vautrin.

T'as raison, Vautrin...

Ce rapprochement entre un Stendhal bonapartiste et Malraux gaulliste est certainement marrant...

Mais n'est-il pas vrai que les bonapartistes et les gaullistes sont - disons - de la même "famille"?

Avec quelques différences, bien sur...

Mais oui, cher Bert, ce rapprochement des styles et visions de l'événement est marrant. Reste à savoir s'il est aussi symptomatique.

Je pense, que oui...au moins partiellement. Enfin, c'est une piste à explorer. Je vais essayer de relire en parallèle Malraux et Stendhal.

Bien amicalement à toi, Bert.

Vautrin.

Devant le succès et la popularité d'un tel topic bien tenu, je ne pouvais que le mettre en "dossier".

C'est désormais chose faite.

Messieurs, c'est à vous ! :hh

Je te remercie pour ta réaction, cher Vautrin.

Stendhal vénérait l'Empereur Napoléon. Il sentait pendant la bataille de Waterloo, que c'était le dernier souffle d'une France libre et indépendante contre l'agression réactionnaire des armées des rois féodaux...

Malraux vénérait le général de Gaulle, l'homme du 18 juin 1940, l'homme de la France libre...

Le bonapartisme et le gaullisme ont beaucoup de choses commun, mais, comme j'ai déjà stipulé, avec différences...Ni explicitement de gauche, ni de droite, ils forment ensemble une force irrésistible en France et aussi hors de la France...C'est la force du peuple français elle-même...Deux systèmes visionnaires et progressives...

Stendhal et Malraux voyaient de près que seul Napoléon et de Gaulle réprésentaient la voix et la volonté de fer du peuple français. Mais non seulement la voix de la France, non, dans notre époque c'est la voix de l'Europe Unie...

Bien amicalement à toi, Vautrin.